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VITAMINES

La terre. La matière stable sur laquelle nous marchons et trouvons notre équilibre jour après jour, où nous puisons nos ressources alimentaires. Celle qui abrite des aliments bienveillants et richement pourvus en nutriments, saison après saison. En cuisine, on joue la carte de la chaleur douce et enveloppante : cuissons lentes, plats qui tiennent au corps, nuances d’épices telles que gingembre, poivre et curcuma qui apporyrnt aux fritures et mijotés le feu digestif constant mais sans excès dont notre corps a besoin pour traverser l’hiver les pieds sur terre.

  • L’oignon rose d'Armorique

    Plus petit, plus raffiné que ses cousins jaunes, rouges ou blancs, l’oignon rose est particulièrement apprécié en cuisine pour son goût délicat, légèrement sucré et sa propension à se confire tout en restant croquant. Cultivé sur les irréductibles terres armoricaines par les producteurs BiO Breizh, très attachés à la protection et promotion d’un terroir local, cet oignon rose se trouve dans les rayons de vos magasins BiO jusqu'en mars. Rose, mais pas tendre avec les coups de froids et autres affections de saison, cet oignon-là joue, comme les autres, un rôle de soutien immunitaire bienvenu en cette période. Rhumes, toux, maux de gorges n’ont qu’à bien se tenir avec les mesures de prophylaxie spéciales « cuisine de mamie ». Invitez vos oignons roses dans des soupes, chaussons, chutneys et confits aux pruneaux par exemple, comme le conseillent Bio Breizh sur son site. Passez un hiver aux petits oignons ! https://biobreizh.org/legume/oignon-de-roscoff/
  • Le panais

    Cousin de la carotte, le panais, avec son teint pâlot virant sur le jaune et son air un peu rabougri, se distingue par une saveur sucrée caractéristique et une texture crémeuse. Légume oublié remis au goût du jour depuis quelques années par la créativité de grands chefs amoureux de ses nuances, il se consomme autant cru que cuit, s’il est frais (lisse, ferme et à la couleur nette). Préparez le panais en salades, soupes, flans, purées, veloutés, galettes, émincé glacé au vinaigre balsamique, seul ou avec d’autres légumes de terre, choux de Bruxelles, carottes, oignons… Vous profiterez ainsi de ses fibres, antioxydants, et nutriments (potassium en tête, mais également calcium et phosphore). Comme ses autres amis oubliés, le panais mérite qu’on se souvienne de lui !
  • L'oca du Pérou

    On l’adore. Ce tubercule aux drôles de couleurs (on l’aime surtout quand il est rose) provient bien des plateaux andins. L’Occident ne l’a découvert qu’au début du XIXe siècle pour l’abandonner au début du XXe car de culture trop longue donc peu productive. Avec une texture proche de celle de la pomme de terre, l’oca BiO se consomme cru ou cuit, et s’avère excellent pour les os et les muscles grâce à ses nutriments (vitamine C, fer, calcium, phosphore, potassium). Sa forte teneur en glucides en fait une bonne source d’énergie pour l’organisme. Légèrement acide cru, il s’émince en très fines lamelles pour apporter de subtiles nuances de couleur à vos salades. Cuit, il va tout droit à la simplicité : poêlé au sirop d’agave, sauté à l’ail ou aux oignons rouges, en beignets avec du chou-fleur, l’oca s’adapte volontiers ! Enfin, si vous avez un potager ou un espace de culture, sachez que l’oca se cultive facilement et décore très joliment les jardins de ses fleurs rappelant le trèfle.

S’il est encore un peu tôt dans la saison pour mettre les mains dans la terre, nous pouvons commencer à réfléchir à nos semis BiO. Certains se réalisent dès le mois de février, d’autres doivent attendre le printemps bien avancé, mais rien ne nous empêche de commencer à dessiner les plans de notre jardin, qu’il tienne en quelques pots sur un balcon ou se déploie sur plusieurs mètres carrés. Pratiquons une nouvelle forme de travail intérieur : la méditation potagère et ses visualisations d’abondance végétale qui .